Cameroun : Célébration de la 20ème Journée Internationale de la famille

Le 20ème anniversaire de la journée internationale de la famille s’est célébré sous le prisme de la commémoration de 206 mariages dans le département du Mfoundi ce 15 mai 2014 à l’esplanade arrière de l’Hôtel de ville de Yaoundé.

C’est en compagnie de ces collègues, que la ministre de la promotion de la femme et de la famille (Minproff) Dr Abena Ondoua, a présidé la célébration de 206 mariages à l’esplanade arrière de l’Hôtel de ville de Yaoundé à l’occasion de la commémoration du XXe anniversaire de la journée internationale de la famille.

Après le mot de bienvenue de Mme Julienne Fotso, 1er adjoint au maire de la commune de Yaoundé 1er par ailleurs maitre des céans de ladite cérémonie au compte du collectif des maires présents, c’était au tour de la Minproff de manifester sa gratitude.

Ceci étant, elle a tenu d’abord à rappeler les origines sacrées du mariage, qui étaient dénuées de tout divorce ou séparation sous quelque forme que ce soit, la ministre évoquera les causes de ces déchirements du tissu familial dues en grande partie à la mondialisation et toutes les dérives y inhérentes empêchant par ricochet, le développement de la cohésion sociale au sein des différentes familles, avec en boucle, une recrudescence effrénée du phénomène des enfants de la rue.

La Minproff a ensuite condamné avec fermeté les pratiques de dot excessives qui seraient à l’origine des abandons voire de la désinvolture des hommes à pouvoir franchir le pas de la consolidation de l’union libre via la signature d’un acte de mariage.Un clin d’œil sera fait aux heureux récipiendaires pour qui cette pratique ne devra pas aussi faire l’objet de leur apanage. « Nous espérons que ceux qui se marient aujourd’hui ne vont pas exiger la dot au moment de donner leur fille en mariage. »

A tous les mariés, Mme le ministre a enfin recommandé une bonne santé physique et mentale. Sur ce, une invite à la pratique du dialogue, gage d’une vie familiale stable et paisible leur sera faite et une participation activement aux campagnes de vaccinations lancées par le ministère de la santé publique conseillée car « la vaccination ne tue pas » a-t-elle martelé. Aux femmes enceintes, elle leur a exhorté de nouer d’amitié les chemins qui mènent à l’hôpital pour les visites prénatales afin de botter en touche les risques élevés du taux de mortalité.

C’est au bout de tous ces conseils religieusement suivis par les heureux du jour et les potentiels futurs mariés que la cérémonie de célébration des 206 mariages avec au marquoir 81 couples pour la seule association de l’Union Nationale pour la Promotion de la Famille et du Cameroun, a été déclarée ouverte.

Pour ce faire, le couple Oumarou Ayouba dont le mari est par ailleurs prédicateur à la Briqueterie a été choisi sur l’honneur pour servir de couple-témoin à ladite cérémonie. Ce dernier recevra donc des mains expertes de Mme le Maire Julienne Fotso, leur acte de mariage. Il ne cache d’ailleurs pas sa satisfaction au micro d’AfricaPresse.com« Je remercie le Dieu Tout-Puissant qui a permis que je puisse avoir l’acte de mariage pour lequel je suis à la suite depuis près d’une vingtaine d’année. Je remercie également le gouvernement pour avoir mis sur pied cette politique qui aide les camerounais indigents, qui n’ont pas les moyens d’atteindre le niveau d’avoir l’acte de mariage.  Ça ne se donne pas. C’est payant. Cette prestation du ministère de la femme et de la famille est un acte louable qui mérite d’être répertorier par d’autres structures. Nous les mariés, que je représente ici réaffirmons notre soutien à la politique des grandes réalisations prônée par  notre Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya par qui cet évènement a eu lieu. A ceux qui ne se sont pas encore mariés, je leur conseille de penser aussitôt à le faire car de son vivant tout comme après votre mort, cela bénéficiera à tous et surtout votre progéniture. En un mot, l’acte de mariage est un gage pour la sécurité d’une union et la consolidation d’un foyer. »

 

Source : http://www.africapresse.com /

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